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Terme Définition
Rattrapante

Définition "Rattrapante"

Qu'est ce que la rattrapante en horlogerie

Le terme "Rattrapante" est associé aux aiguilles des secondes sur un chronographe (et pas un chronomètre!). Ce type de montre permet de mesurer le temps pris par un évènement.

Fonctionnement de la rattrapante

Pour faire plus simple, vous êtes un sportif et souhaitez connaitre le temps mis pour parcourir un 400m. Au départ de votre course, on enclenche le départ d'une aiguille indiquant les secondes. À votre arrivée, on stoppe l'aiguille et on lit le temps affiché. Maintenant, imaginons que vous souhaitez faire 3 fois un 400m, à raison de trois tours d'une piste de course. Il serait intéressant de connaitre le temps que vous mettez pour chaque tour tout en sachant à la fin combien de temps vous aurait mis pour faire votre course. Pour cela lorsqu'on déclenche le chronographe, ce sont deux aiguilles des secondes superposées l'une sur l'autre qui se déclenchent. Lorsque vous finissez votre premier tour, on stoppe l'une des deux aiguilles pour lire votre temps tout en laissant la seconde poursuivre son tour du cadran. Puis on relance l'aiguille que l'on vient d'arrêter et celle-ci va automatiquement rejoindre celle qui ne s'est pas stoppée et vient à nouveau se superposer à sa jumelle. L'aiguille que l'on a stoppée a "rattrapé" celle qui a continué, c'est une "Rattrapante"! On rejoue à ce petit jeu à chaque tour puis en fin de parcours on arrête les deux aiguilles en même temps: On aura ainsi pu noter votre temps pour chaque tour de piste plus le temps global que vous aurez mis pour votre course! Merci la rattrapante!

Clics - 1972
Répétition minute

Définition de la répétition minute

Qu'est ce que la répétition minute en horlogerie

La répétition minute est une complication horlogère. Il s'agit d'un mécanisme spécifique implémenté au sein d'une montre afin d'indiquer l'heure par la diffusion de signaux sonores. Le son est produit mécaniquement par l'utilisation de marteaux venant frapper des timbres. Classiquement, l'utilisateur déclenche de lui-même la répétition minute en agissant sur un verrou ou un poussoir positionné sur le boitier de la montre. À ce moment, l'heure indiquée sur la montre va être interprétée mécaniquement pour déclencher la frappe des marteaux selon un code spécifique. Chaque heure sera indiquée par un marteau frappant un timbre grave.

Comment fonctionne la répétition minute

Chaque minute sera indiqué par un marteau plus petit et frappant un timbre clair. Chaque quart (15min) sera indiqué grâce à une alternance entre le marteau des heures et le marteau des minutes. Utilisons un exemple pour y "entendre" un peu mieux: le son grave sera représenté par "DONG", le son aigu par "DING". S’il est 2H35 soit (2H)+(1/4)+(1/4)+5 min, et que l'on déclenche la répétition minute nous entendrons DONG DONG DONG/DING DONG/DING DING DING DING DING DING. Il est ainsi possible de connaitre l'heure sans avoir à regarder sa montre, mais simplement en déclenchant la répétition minute et en écoutant les sons produits. Les montres équipées de cette complication restent le plus souvent très chères en raison de la complexité mécanique qu'exige la lecture de l'heure et son interprétation sous forme sonore. De plus, certains horlogers travaillent tout particulièrement sur les sonorités produites pour obtenir un effet particulier. C’est le cas par exemple de la répétition minute « Credor », le très haut de gamme de la manufacture « Seiko ». Cette montre reproduit à l’identique la sonorité d’un carillon MYOCHIN, du nom d’un célèbre aciériste japonais basé sur une tradition de plus de 850 ans. D’autres adaptations de la complication sont possibles comme l’interprétation différente des heures par rapport au code standard, ou bien signaler d’autres découpes du temps (les demi-heures par exemple).

Clics - 2549
Rétrograde

Définition Rétrograde

"Retrograde" en horlogerie

Ce mot désigne un type d'affichage utilisé pour donner une information au sein d'une montre. Pour être plus précis, il qualifie la façon dont revient à sa position d'origine l'organe indiquant la donnée(le plus souvent une aiguille). Pour illustrer la définition, il suffit d'observer comment habituellement est affichée la date sur un cadran.

Différences entre un affichage classique et rétrograde

Le plus souvent, il s'agit d'un disque qui tourne petit à petit sur lequel figurent tous les numéros de 1 à 31. Le disque tourne ainsi continuellement et la date change ainsi au jour le jour, cette dernière s'affichant dans une ouverture spécifique. C'est simple et efficace. Lorsque le disque effectue un tour complet, il revient au chiffre 1. Si maintenant on utilise un affichage rétrograde, la mécanique va être plus complexe, plusieurs techniques vont être déployées pour permettre d'afficher la date différemment; par exemple sur une graduation inscrite sur le cadran et parcourue à l'aide d'une aiguille (un peu comme un compteur de vitesse).Une fois arrivée en bout de course, l'aiguille va "sauter" pour revenir à sa position d'origine. Visuellement, cela donne l'impression que l'aiguille recule instantanément, elle effectue une sorte de retour sur elle-même pour se positionner à sa première position. D'où le nom "Rétrograde". On peut qualifier l'affichage "Rétrograde" comme une complication amenant une autre façon de présenter l'information au sein d'une montre.

Clics - 3764
Rotor

Définition du rotor

Le pourquoi du rotor

Le rotor peut également être appelé masse oscillante. On pourrait dire qu’il s’agit de la pièce qui suffit à différencier une montre mécanique dite automatique d’une montre mécanique standard.

C’est le rotor qui permet d’exploiter les mouvements du porteur de la montre afin de réarmer le « ressort » chargé de fournir l’énergie de fonctionnement.

Il n’est plus nécessaire de remonter soit même le mécanisme, celui-ci fonctionne dès lors qu’il est porté par une personne en activité.

Le rotor se compose principalement et dans la majorité des cas, d’un disque semi-circulaire, fixé à un pignon central. Cette « demi-lune » circule autour de son axe, librement, au grès des mouvements du bras du porteur (enfin si la montre est portée à cet endroit-là).

Lorsqu’il se déplace, le rotor entraine avec lui une série d’engrenage, qui grâce à un jeu de démultiplication finit par « tendre » le ressort qui peut donc à nouveau se « détendre » et libérer l’énergie nécessaire au bon fonctionnement de la montre.

À noter que le remontage se fait simultanément à la bonne marche des aiguilles (votre toquante se « recharge » en même temps qu’elle fonctionne).

Fonctionnement d'un rotor

Comme à son habitude, le petit monde horloger connait ses particularités dans la conception du rotor. Métaux, alliages, matériaux précieux, nombreux sont les conceptions possibles d’un rotor. Certains peuvent remonter le ressort selon les deux axes de rotations du demi-disque (la plupart du temps, à cause des engrenages, seul un sens est exploitable). Des systèmes complexes de « débrayage » existent pour éviter que le rotor n’agisse sur le ressort lorsque celui-ci est remonté à son maximum. Il est également possible d’avoir des quarts de cercle comme composant principal du rotor en lieu et place du demi-disque.

D’une façon générale, le rotor doit toujours essayer d’avoir l’inertie la plus basse possible, autrement dit d’offrir une résistance physique à un changement de position le plus faible possible. Plus le rotor sera sensible et facile à déplacer, plus il saura exploiter les moindres mouvements, mêmes minimes du porteur pour remonter la montre. Sa masse doit donc être particulièrement travaillée d’où l’importance des matériaux employés pour la construction, même si ce n’est pas le seul point d’attentions.

Enfin, petite anecdote, le rotor et le système d’engrenage qui l’accompagne ont été pendant longtemps sujets à controverse quant à l’identité de son inventeur. L’invention de la montre automatique a été portée à différentes personnes, sans réellement savoir qui a été le premier à penser ce système de remontage. Il semble toutefois qu’on s’accorde aujourd’hui à dire que c’est un horloger liégeois, Mr Hubert Sarton, qui en 1778 décrivit dans un document un dispositif à rotor contredisant ainsi la paternité du système à un certain « Abraham Louis Perrelet »

Clics - 2579
Rubis

Définition du rubis

Pourquoi l'usage de rubis en horlogerie ?

Un mouvement mécanique engendre des frottements entre les pièces qui le composent. Les engrenages subissent donc une dégradation et une usure au cours du temps. Afin de protéger et de garantir une durée de vie plus longue au mouvement des montres mécaniques, les horlogers ont emprunté à la bijouterie l'utilisation de rubis.

Usage du rubis

Ces derniers étaient disposés aux endroits les plus sensibles du mécanisme. Plus solide et résistant que les composants métalliques, les rubis augmentaient ainsi la résistance aux frottements et à l'usure. Aujourd'hui, les horlogers n'utilisent plus de véritables Rubis. Ils ont été remplacés par des pierres artificielles en corindon rouge, plus pures et plus résistantes. Le nombre de rubis est souvent utilisé comme caractéristique d'un calibre mécanique, mais parfois un nombre important de rubis cache en fait un simple argument marketing. En effet on estime que passé 17 rubis voir 21, il n'y'a plus grands intérêts d'en positionnées davantage au sein du mouvement, l'ensemble des points sensibles étant largement recouvert.

Clics - 3480